L’expression « L’Église vit des dons ! » met en lumière une vérité essentielle : l’Église, bien qu’ancienne et dotée d’un riche patrimoine, ne fonctionne pas comme une entreprise. Elle ne cherche ni à générer des profits ni à verser des dividendes, comme c’est le cas pour les multinationales.

Pourtant, dans l’imaginaire collectif, l’Église est souvent perçue comme une institution riche, qui n’aurait ni besoin de demander, ni de recevoir de contributions. Bien que cette richesse existe sous certaines formes, elle est avant tout le fruit d’une longue histoire au cours de laquelle les fidèles ont offert leurs dons et offrandes pour soutenir la mission d’évangélisation. Depuis ses débuts, l’Église s’est en effet appuyée sur la générosité de ses membres pour poursuivre ses œuvres, et ce principe reste toujours d’actualité.

Aujourd’hui, le terme « don » fait référence à l’acte de donner volontairement quelque chose que l’on possède, tandis que le mot « offrande » revêt une connotation plus religieuse et sacrée. Dans notre Église d’Alsace, les dons sont laissés à la libre appréciation des donateurs, sans montant imposé, tandis que les offrandes, quant à elles, suivent un barème établi par l’évêque.